C’est un incontournable du programme culturel de la ville, le festival urbain va prendre ses quartiers du 9 au 11 juin.
L’image de la street culture s’est popularisée ces dernières années mais les codes restent les mêmes : hip-hop, battle, skate, BMX, graff… tout y est ! « C’est une culture qui offre plein de possibilités, qui met en valeur, à la fois, le sport et différentes formes d’arts », défend la mairie de Gaillac. La preuve, avec le premier rendez-vous ce vendredi 9 juin, à partir de 18 heures.
BLOCKPARTY HIP-HOP
La soirée sera dédiée à la danse avec un plateau hip-hop et breakdance, place de la Libération. Pas moins d’une douzaine de formations, portées par des associations et les écoles du territoire, vont enchaîner démos, chorés et figures.
Et puis, à 20h30, place au spectacle avec « Exhale », une création de la compagnie toulousaine du Cercle des Danseurs Disparus.
L’occasion de se laisser surprendre : le hip-hop peut aussi être esthétique, poétique et fantaisiste. « Un véritable voyage musical où le spectateur va prendre toute sa part », promet la mairie de Gaillac.
Casquettes À l'envers
Samedi et dimanche, direction Pichery, où de nombreux ateliers t’attendes. L’occasion cette fois d’aborder la street culture sous son aspect sportif.
Tu pourras t’essayer au skate, BMX, roller, trottinette, foot de rue, basket-ball… La danse n’est jamais loin puisqu’il y aura des initiations de dancehall, hip-hop et breakdance.
Cette session se clôturera, dimanche, à 16h30 avec une battle du crew toulousain, La Brigade Fantôme*.
« Ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous », insiste la commune dont l’ambition est de rassembler aussi bien les jeunes que les familles.

Une grande NOUVEAUTÉ
Le temps fort de cette 6eme édition du festival urbain de Gaillac c’est la soirée du samedi. Un rendez-vous inédit, avec d’abord un concert de rap et slam assuré par Elium. « Le groupe albigeois susurre à l’oreille de son époque toutes sortes de petits et de gros mots, décrit la mairie. Un véritable appel à la remise en question et à l’émancipation. »
Et puis, à 23 heures, place à la musique ethnique-électro avec DJ Lil Fish. Le beatmaker montant de la scène toulousaine, mêle world music et rythmes urbains. Parfait pour danser et même rider.
INFOS PRATIQUES : Ateliers samedi de 10h30 à 19 heures ; dimanche à partir de 15 heures. Food truck sur place. Programmation complète sur gaillac-culture.fr.
*Ils dansent dans la salle des Illustres.
Leur truc c’est la performance dans des lieux insolites. Après la chapelle Saint Michel, l’an dernier, le groupe de danseurs hip-hop, La Brigade Fantôme, s’est récemment fait remarquer avec une vidéo tournée dans le Capitole. Et ils n’ont pas choisi n’importe quelle salle, celle des Illustres, classée monument historique depuis 1994. D’habitude, il y a des mariages, des réceptions officielles, parfois des collectes de sang… C’est dire toute la symbolique du lieu. « L’idée était de mélanger l’art, ancien et nouveau, danse, vidéo, musique et œuvres d’art », se félicite le groupe.
La Brigade Fantôme a donc obtenu une autorisation exceptionnelle. Dix danseurs et danseuses ont performé durant trois heures au milieu des tableaux et des sculptures. Ils enchaînent les figures de break dance sur une musique composée pour l’occasion. Le résultat est à découvrir ici.
