À la veille de son déplacement dans la capitale des Gaules, l’Aviron Bayonnais affiche un visage détendu. Les joueurs le savent, la pression n’est pas sur leurs épaules. Pourtant, le match est capital pour l’attribution du dernier siège synonyme de phase finale.
C’est en totale détente que les joueurs se sont présentés devant la presse ce midi. Même si c’est un véritable 8ème de finale qui les attend, Rémy Baget le sait: “ce n’est pas un match comme les autres mais notre saison est déjà faite, tout ce qu’il y a à prendre en plus, c’est que du bonus”.
Des animaux de partout
Un état d’esprit partagé par son collègue de devant, Thomas Ceyte. “C’est un match à enjeu mais sans pression” résume le seconde ligne. “Nous avons tout à gagner et rien à perdre”.
Même si l’Aviron aimerait jouer les trouble-fêtes, personne n’oublie ici que cet enjeu sur le dernier match est une anomalie. Programmé pour le maintien, l’équipe achève une saison inespérée. “La seule ombre au tableau est la défaite à Anoeta” reconnait Grégory Patat. Selon lui, ce dernier rendez-vous pourrait parachever une saison déjà aboutie et très réussie.
La tâche s’annonce néanmoins ardue. “Ils ont des animaux de partout” affirme Thomas Ceyte. Bien sûr, il y a l’extraterrestre Josua Tuisova mais ce n’est pas le seul facteur X au LOU. “Il y a aussi Botha, Taofifenua, Veradamu… ils ont beaucoup de porteurs et c’est une spécificité de leur effectif. Il va falloir serrer les espaces autour de Tuisova, un joueur dominant qui casse beaucoup de placages et fait mal aux défenses” analyse le manager général.
le mystère machenaud
Une heure avant la conférence de presse, un article de nos confrères de Rugbyrama annonçait le forfait de Maxime Machenaud pour le match. Une information formellement démentie par le coach. “Max postule pour dimanche” assure le gersois.
Le demi de mêlée n’a pas assisté à la séance du jour en raison d’une gêne au mollet. En cas d’absence, il serait suppléé par Thomas Dolhagaray ou Hugo Camacho que nos confrères de Rugbyrama annonce titulaire en lieu et place de l’ancien racingman. “Je ne sais pas d’où est sortie cette information, Max n’est pas mort, il était au soin mais postule bien pour ce week-end”.
Avec ou sans le N°9 international, une victoire à Lyon serait un véritable exploit pour le club promu. “On va essayer d’écrire l’histoire, le club n’est jamais entré dans les 6” se met à rêver Grégory Patat. Si l’exploit est accompli, ce sera la deuxième fois qu’un promu parvient à se qualifier pour les phases finales. Le seul ayant réussi cette prouesse jusqu’à présent, étant le Racing au cours de la saison 2009-10.
Photos : © Louise Comets / Chocolatine Média
