La ville du Périgord abrite une exposition hors normes. Béru, un collectionneur d’œuvres de Banksy, les rend publiques jusqu’au 14 mai 2023.
Au cours d’un voyage dans la capitale anglaise, dans le quartier de Camden, François Bérardini, dit “Béru”, fait une rencontre inopinée. Un homme l’invite dans son atelier, il est graffeur et offre deux de ces croquis à l’artiste de rue, qui s’est rendu à Londres pour un festival.
Quelques semaines plus tard, il se rend compte, en lisant un ouvrage qu’il a eu affaire à Banksy, à partir de ce jour, il se met à collectionner des objets et des images liés à l’artiste, il veut reconstruire l’histoire de ce graffeur mystérieux dont personne ne connaît vraiment l’identité. En quinze ans, il a accumulé pas moins de 250 objets, une collection unique, que les Libournais peuvent admirer depuis le 29 avril, gratuitement. Dans la logique de l’artiste, tous les visiteurs sont appelés à faire un don pour une association.
Qui est Banksy
Un artiste fantôme ? A la fois très éloigné de la scène médiatique, il ne s’exprime pas publiquement, mais proche à travers ses œuvres. Elles délivrent des messages d’espoir, de soutien ou de solidarité. En Ukraine par exemple, au détour d’une rue, sur un bâtiment détruit par les bombes russes dans la ville de Borodyanka, on apercevait une gymnaste en équilibre sur les mains. Ce graff a suscité la curiosité de tous. Qui avait maquillé ainsi un mur en friche dans un pays en guerre ? Plus tard Banksy l’a revendiqué.
Il crée ses premières œuvres à l’âge de 14 ans, délinquant, il a des problèmes avec la justice. A la fin des années 90, il réalise ses premières expositions et s’impose dans le monde du Graffiti comme une référence.
Aujourd’hui, personne ne sait où il se trouve, en attendant, il est à Libourne, et plus pour longtemps, alors si tu souhaites tenter de percer le mystère Banksy, rends-toi au Manège des casernes, sur la place Joffre, à Libourne.

Image 1 : ©Zorro4 on Pixabay
Image 2 : @Banksy on Instagram