Au Leclerc de Blagnac, près de Toulouse, c’est la crise dans le porte-monnaie. Faire ses achats de produits pour bébé est devenu une véritable épreuve. Entre les couches et les produits de soins, certains jeunes parents sont dans la galère..
Après le très redouté mars rouge, un mois avec une inflation particulièrement importante, la hausse des prix semble continuer (+16,3% sur les douze derniers mois selon Le Monde). Et cela se ressent, notamment dans les rayons “bébé” du magasin Leclerc. Les courses pour les bébés sont des achats inévitables pour les familles, qui y allouent un budget conséquent. Le gouvernement n’a pas mis en place un panier anti-inflation comme certains l’espéraient, laissant aux distributeurs la responsabilité de limiter les effets de la crise économique.
Presque 50 centimes la couche
Au rayon couche, le choix est large, allant de 10 à 18 euros pour une trentaine. Beaucoup de marques proposent les produits “les mieux adaptés” à votre bébé. Mais aujourd’hui, ce que les clients regardent, ce sont les prix, et pour tous, ils sont très onéreux. Océane et William, un jeune couple qui va accueillir très prochainement son premier enfant, en achètent. Ils font le choix de la marque à contre-coeur. “On prend les Pampers même si elles sont extrêmement chères”.
Certaines marques affichent des promotions, allant jusqu’à -40%, mais pour Cécilia, qui a trois enfants à nourrir et dont la petite dernière n’est pas encore propre : “Les prix sont trop élevés malgré les promos”.

Allaiter c'est economiser
Laura promène son bébé d’un mois dans sa poussette, pour cette jeune femme au RSA, les prix sont exorbitants. Elle se confie : “l’allaitement me permet d’économiser”. A l’inverse, Chloé vient au Leclerc uniquement pour acheter du lait en poudre et remarque un peu désabusée : “le pot a pris 1 euro en même pas trois semaines”. Son bébé a 4 mois, elle doit revenir très souvent pour s’approvisionner.
Tous ces parents espèrent que la situation va s’améliorer dans un futur très proche.

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Image 2 & 3: ©Anaïs Auzanneau