carton plein pour la conférence et le concert
Il est 13h50 ce vendredi 31 mars et déjà, une foule compacte se masse devant le Connecteur à Biarritz. Tous sont venus assister à la conférence : « quelles sont les urgences pour l’océan ? ». Parmi les invités, Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, Mathieu Crépel ambassadeur historique de l’association Water Family ou encore Amélie Carraut, biologiste marine, membre des Coral Planters. Au micro, c’est Hugo Clément qui prend la parole en premier. C’est lui qui préside la conférence. C’est également lui qui a organisé, avec son ami, le DJ Worakls, l’Ocean Fest.
Ce festival, il l’a imaginé en deux temps : un débat, pour parler des choses sérieuses et sur lesquelles nous devons agir. Puis une soirée pour se retrouver et faire la fête, pour la bonne cause. « Je vous remercie toutes et tous d’être aussi nombreux aujourd’hui. C’est fou, les places sont parties en seulement quelques heures », annonce Hugo Clément. Il le précise, nous sommes 200 à assister au débat, 4500 à avoir pris nos places pour le concert. Le festival dont c’est la première édition affiche donc complet. Une fierté pour le journaliste qui souligne que tous les bénéfices de la soirée seront reversés directement à Sea Shepherd.

L'océan, notre berceau
Dans l’auditorium du Connecteur, les invités prennent la parole à tour de rôle. Pour Lamya, « le milieu marin est un organisme vivant, fragile. On en vient tous, c’est notre berceau, et c’est à nous de le protéger. Parce qu’un océan sans vie, c’est une planète sans vie, » explique t-elle. « Mais alors comment agir concrètement » demande quelqu’un dans la salle. Lamya répond : « ce sont les petits gestes de chacun qui peuvent faire bouger les choses. Déjà il faut savoir qu’il y a une saisonnalité pour les poissons. C’est comme les fruits et légumes. » La présidente de Sea Shepherd le précise, « les poissons sont des espèces vivantes et comme toute espèce, leur nombre n’est pas illimité. Prenez le cabillaud par exemple. Il est présent partout et sous plein de formes. Mais ce que peu de personnes savent, c’est qu’il s’agit d’un poisson en voie d’extinction ».

Pour Mathieu Crépel, il y a un autre phénomène qui menace nos océans et nos eaux : le plastique. « Aujourd’hui on trouve du plastique jusque dans la neige qu’il y a dans les glaciers. Ça veut dire qu’il y a des micro-plastiques qui circulent dans l’atmosphère et dans l’air que nous respirons. » Pour lui, pour comme pour Amélie, « c’est par l’éducation et c’est en alertant les générations futures qu’on pourra sauver notre planète. »
gratin électro pour la bonne cause
Après la conférence, direction la halle d’Iraty. Au programme, 5h de concert, des ateliers, des stands pour se restaurer. Et une affiche plutôt alléchante : Mosimann, Polo and Pan, SillY Boy Blue, Synapson, The Avener, ou encore Vitalic. Bref du beau monde et une ambiance qui s’annonce électrique.
Dans cet immense hangar transformé en salle électro, les participants commencent à affluer et c’est SillY Boy Blue qui ouvre le bal, l’une des rares femmes à performer ce soir. Puis viennent Synapson et The Avener. Les artistes s’enchaînent, et chaque fois, le show est au rendez-vous. Les jeux de lumières sont parfaitement exécutés et dans la salle plongée dans la pénombre, tous reprennent en cœur les tubes iconiques des DJ présents.

Un peu plus tard dans la soirée, alors que Worakls est sur scène, Hugo Clément monte avec lui et en profite pour faire une annonce : il y aura bien une seconde édition de l’Ocean Fest, mais cette fois sur deux jours. Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai déjà hâte d’y être !
Photos: ©Teddy Rebiere (alias @idphotographique) / Ocean Fest