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Pour le Psycom, la santé mentale est l’affaire de tous

Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge a rapporté une augmentation de 62% de la consommation d’antidépresseurs chez les jeunes entre 2014 et 2021. Aude Caria, directrice du Psycom, a répondu à nos questions sur l’état de la prise en charge des questions de santé mentale en France et des solutions qui existent.

Face à ce rapport, il y a déjà un constat à poser. En 2021, 40 % des 18 – 24 ans souffrent de troubles de l’anxiété généralisée, et plus d’ 1 jeune sur 5 connaît des symptômes dépressifs : « Le truc c’est que c’est une tendance qui se maintient » m’explique Aude Caria, directrice du Psycom, un organisme public d’information sur la santé mentale et de lutte contre la stigmatisation.

« avant la crise, il y avait déjà une crise »

Pour expliquer cette situation, il faut déjà se pencher sur les causes : crise sanitaire, instabilité géopolitique, crise climatique, inflation… sont tout autant de raisons de se sentir déprimé. Aude Caria m’explique aussi que des études américaines ont montré que plus on passe de temps sur les réseaux sociaux, plus on a de risque de développer des problèmes de santé mentale (anxiété, dépression, anorexie, etc).

Face à ce constat, la directrice du Psycom rajoute « le contexte français » de la prise en charge qui n’est pas suffisante : « Toutes les crises qu’on a traversé ces dernières années, elles ont fait émerger des problèmes de santé mentale chez les enfants et les jeunes dans un contexte où il y avait déjà une fragilité de la réponse en termes de soins. » Alors quand avoir un rendez-vous avec un spécialiste peut prendre plusieurs mois : « La réponse la plus simple pour faire face à la souffrance c’est de prescrire des médicaments » conclut Aude Caria.

On a toutes et tous une santé mentale

En France, on a une vision très médicale de la problématique alors que des solutions existent en amont. C’est un « manque de culture de la santé mentale » qui est pointé du doigt par la directrice de l’organisme qui a pour volonté de sensibiliser et d’éduquer la population sur un sujet qui fait parfois peur et qui est mal compris : « On a toutes et tous une santé mentale, comme on a une santé physique. Elle évolue tout au long de la vie, elle n’est pas figée » m’explique Aude Caria qui insiste sur l’importance d’une vision qui oppose « des gens avec des problèmes de santé mentale et de l’autre côté ceux qui vont bien ».

Preuve en est, elle-même a fait un témoignage (à retrouver en bas de l’article) sur son burn-out.

des solutions pour s'en sortir

Vous allez me dire : « Et donc c’est bien gentil tout ça Maxime, mais ça ne m’aide pas vraiment ce que tu me racontes ! Et même ça m’angoisse encore plus ! »

C’est pour ça que cette partie est dédiée aux solutions qui pourraient vous aider. Dans un premier temps, Aude Caria m’explique que d’en parler est déjà le premier pas à faire même si ce n’est pas le plus facile. D’autant plus que tout le monde n’a pas un entourage forcément enclin à aider ou sensible à ces problématiques.

Pour cela, différents outils existent : des lignes d’écoute, Mon Parcours Psy, les maisons des ados, les points écoute jeune ou les associations d’entraide. Le 3114 est aussi là pour vous en cas d’idées suicidaires.

Une page dédiée à la santé mentale des jeunes est disponible sur le site du Psycom, ainsi que différentes d’informations pour mieux appréhender sa santé mentale.

Photo 1 : Pexels
Photo 2 : Psycom

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