De nombreux avantages
Des habits en algue, tu dois sûrement te demander encore ce qu’on te raconte ? Nous aussi la première fois qu’on a vu ça, on a été interloqué, donc on a cherché à comprendre. Basée à Toulouse, Alice Thieffry-Cesari a développé sa marque de vêtements, Kear, produits avec 20% de cette matière végétale (du coton biologique pour le reste).
« KEAR, c’est le K du mot KARMA et de -EAR du verbe WEAR qui signifie porter en Anglais, ça se lit comme le mot CARE qui veut dire le soin en anglais », explique la jeune femme de 28 ans « C’est une marque de vêtements qui est durable et écoresponsable puisque je travaille avec de la fibre d’algue. Je souhaite apporter un peu de bienveillance et de bien-être dans le quotidien des gens, et ça passe par les vêtements ».
Au-delà d’être naturel, neutre en carbone et intégralement biodégradable, la fibre d’algue dispose également de nombreuses vertus pour la peau. « Elle est hypoallergénique et antioxydante car elle contient des acides aminés qui améliorent l’élasticité de la peau et réduit l’apparence des rides », énumère la créatrice. « Elle est anti microbienne et permet de gérer l’humidité, de réduire les odeurs de transpiration, et de réguler aussi le sébum. Elle est également anti-inflammatoire et contient plein de nutriments ».

À vos commandes
Il n’est jamais facile de se lancer dans le monde de l’entreprise, il l’est d’autant plus de financer une première collection. Alice Thieffry-Cesari propose depuis la semaine dernière une campagne de financement sur la plateforme Ulule. Une action qui permettra le lancement de la collection mais également à toi qui as contribué de recevoir des produits.
D’ailleurs la collection, on t’en dit plus. Elle est composée d’un short, d’un pantalon, d’un sweat et d’un chouchou dans deux tons, un beige et un vert, du XS au XL. « Je suis sur un lancement d’une marque mixte avec une définition et une charte graphique très épurées, très neutres », poursuit la meneuse du projet Kear. « Je souhaite que les hommes et les femmes s’identifient au côté naturel et écoresponsable. C’est incroyable, le vêtement peut se composter à la maison. D’un autre côté, les propriétés perdurent encore au-delà de 100 lavages ».
Images 1 et 2 : Kear