Cette semaine, comme chaque mercredi, nous vous avons préparé notre rubrique ciné. Petite particularité cependant : notre sélection est 100% française. On vous raconte tout ça !
Je verrai toujours vos visages : la justice par la restauration
Ça parle de quoi ? Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme Judith, Fanny ou Michel.
Le mot de la rédac : sous la direction de Jeanne Herry (Pupille, Elle l’adore), c’est toute une palette d’acteurs qui s’est plongée dans le monde de la justice restaurative. On retrouve Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti, Jean-Pierre Darroussin, Élodie Bouchez ou encore Miou-Miou. « Certains m’ont demandé si j’avais inventé ce terme ou si ça existait vraiment », raconte la réalisatrice. Elle-même ne connaissait pas la justice restaurative avant de la découvrir au cours de ses recherches, en quête d’une nouvelle idée de film. Jeanne Gerry le prise : elle et ses comédiens se sont « tous accordés très rapidement sur le fait que c’était un endroit pas très connu du réel qui mérite vraiment de l’être. »
Bonne conduite : revenge movie breton
Ça parle de quoi ? Pauline a une méthode bien à elle pour faire de la prévention routière : formatrice dans un centre de récupération de points le jour, elle se transforme en serial killeuse de chauffards la nuit.
Le mot de la rédac : Jonathan Barré, c’est le nom du réalisateur de ce film. D’ailleurs, on peut bien le dire, ce revenge movie l’est aussi : complètement barré. Après son succès dans la série Dix Pour Cent, Laure Calamy revient en monitrice d’auto-école bien décidée à venger la mort de son mari. A sa façon. Au casting, on retrouve également les acteurs du Palmashow, grimés en flics pas très efficaces. Ils vont tenter d’arrêter notre anti-héroïne et ne seront pas au bout de leurs peines. Au programme : un film à l’humour noir et aux blagues potaches, comme on en fait pas assez en France.
Apaches : western et guerre des gangs dans la capitale
Ca parle de quoi ? 1900. De Montmartre à Belleville, Paris est aux mains de gangs ultra violents qui font régner la terreur sur la capitale : les Apaches. Prête à tout pour venger la mort de son frère, une jeune femme intègre un gang. Mais plus elle se rapproche de l’homme qu’elle veut éliminer, plus elle est fascinée par ce dernier.
Le mot de la rédac : « Apaches« , est le nouveau et second film de Romain Quirot. Le réalisateur y met en scène les gangs qui ont régné dans Paris à la Belle Époque. Au casting, Rod Paradot, Artus, qu’on a rarement vu dans un rôle aussi noir, Alice Isaaz ou encore Niels Schneider, entre autres. Mention spéciale pour les costumes et les décors, particulièrement réalistes.