Capitaine lors de la défaite des siens hier soir, Baptiste Erdocio est revenu sur ce match qui marque un coup d’arrêt certes, mais pas le clap final. Le jeune bidartar y croit encore et pense que les valeurs de solidarité suffiront à Biarritz pour rester dans le Top 6.
Cette réception s’annonçait difficile et elle le fut. « Avant le match, on s’était dit que Nevers allait venir avec les dents qui rayent le parquet. On ne s’est pas fait bousculé, on a répondu présent mais Nevers a su profité de nos erreurs ».
Déçu mais pas abattu
« On n’a pas su concrétiser au bon moment. En 1ere mi-temps, on fait des fautes de main, on se fait pénaliser dans notre camp… des détails qui nous mettent en difficulté et nous laisse à 6-0 à la pause ce qui est mal payé pour nous. Nevers nous a mis en difficulté, ils nous contré devant et en touche (…) En 2ème mi-temps, on joue mais parfois il faudrait calmer le jeu. Mais bon, c’est dans notre ADN… »
Malgré la défaite, le pilier apparaît déçu mais pas abattu. « C’est un coup d’arrêt pour nous, ça fait toujours de la peine de perdre à la maison. Mais on va se resserrer, il nous reste six matchs. Ça va être compliqué mais on ne va rien lâcher jusqu’au bout, on va être solidaires sur le terrain comme on le fait depuis le début de la saison ».
Le message dès lundi est clair: « On va commencer la semaine prochaine en se disant qu’il faut aller gagner à Mont-de-Marsan. »
Me battre pour les copains
Quand une question sur le contexte extra sportif survient, le pilier se contente de préciser que les joueurs “s’occupent du terrain, quand on rentre sur le pré, ce qui se passe autour, ce n’est pas notre problème, on oublie tout et on joue au rugby”.
Lors du dernier épisode de Rugby Chocolatine, on résumait la situation de Biarritz en disant: le BO est un cador de la Pro D2 réduit à jouer avec les valeurs d’un petit Poucet de Coupe de France. “C’est super d’avoir ces valeurs, me battre pour les copains tous les dimanches, c’est ce qui me plait”.
Des valeurs de solidarité et de combattivité qui continuent à porter le groupe. Jusqu’à quand? Pour l’instant Baptiste Erdocio y croit encore.
Photo: © Yannick Revel / Chocolatine Media