C’est avec le sourire mais en toute humilité que Xavier Péméja s’est exprimé après la victoire des siens à Biarritz. Le manager de Nevers souligne l’importance de cette performance et rend hommage à la qualité de son groupe et du staff.
Pour résumer le début de match, l’ancien coach de Montauban ou de Bayonne, n’y va par quatre chemins. “On fait une première mi-temps vraiment pas bonne. On a un très mauvais jeu au pied et on n‘arrive pas à aligner trois temps de jeu (…) 6-0 à la mi-temps, c’est bien payé pour nous car on joue à l’envers. Mais on n’a pas pris d’essai et on a joué contre le vent. Il fallait donc corriger le jeu au pied et être plus dangereux offensivement”.
On ne motive pas un groupe en disant que c'est le bordel à biarritz
Pour le coach neversois, le contexte biarrot n’a rien changé à son approche du match. “On n’a pas parlé des problèmes de Biarritz car on ne les connait pas. Ce n’est pas mon groupe, on est pas à l’intérieur (…) Je ne motive pas mon groupe en disant que c’est le bordel à Biarritz. Nous ce qu’on veut, c’est se qualifier, et pour ça, il faut qu’on gagne. C’est important de gagner ici car ils sont devant nous. Et puis vaincre à Aguilera, ça renforce un groupe. On a la chance d’arriver à une période où Biarritz a beaucoup de blessés”.
Loin de la polémique, l’homme se concentre sur son groupe et son avenir. “Ce qu’il nous faut c’est avancer et aller chercher le bonheur. On ne va pas chercher le malheur des autres, on va chercher notre bonheur”.
le goût du sang dans la bouche
Le bonheur, c’est être dans le Top 6 à la fin de la saison régulière, l’objectif affiché du club. “Il faut qu’on se qualifie car c’est un accélérateur de croissance. Quand on se qualifie une fois, on a le goût du sang dans la bouche, et on envie d’y regoûter”.
Pour cela, le manager s’appuie sur un groupe travailleur et un staff qui développe ses joueurs au maximum. “On a la chance d’avoir un groupe bosseur, je suis sûr qu’il va réussir, qu’il va faire quelque chose de beau. Il faut juste leur apprendre à être plus précis car ces joueurs ont envie”.
”J’ai un super staff, qui fait monter les mecs. Il y a de très bons entraineurs à Nevers, et des joueurs moyens, ils les rendent très bons. Je suis très fier parce qu’ils ont résigné trois ans au club”.
Une sérénité qui se lit sur son visage comme on a pu la voir dans l’attitude des joueurs sur le pré, ne cédant jamais à la pression. Avant de recevoir Massy à la maison lors de la prochaine journée de championnat, Nevers va apprécier cette performance exceptionnelle. “J’entame la saison prochaine ma 30ème année d’entraineur et c’est la deuxième fois que je gagne à Biarritz” conclut-il pour rappeler la mesure de la performance accomplie ce soir.
