Les travaux de l’autoroute reliant Toulouse à Castres ont commencé mercredi 8 mars suite au feu vert donné par les Préfets du Tarn et de Haute-Garonne début mars. Face à cette décision, les opposants au projet ont décidé de ne pas lâcher.
Je vous en parlais sur Chocolatine, le projet contesté de l’autoroute reliant Toulouse et Castres a de nombreux détracteurs. Parmi eux, les militants d’Extinction Rebellion (XR) Toulouse ont décidé de continuer leurs actions sur le terrain afin de freiner les travaux et des recours devant la justice sont dans les tuyaux.
freiner les travaux à tout prix
Depuis la dernière fois, le projet de l’autoroute A69 a beaucoup évolué. L’autorisation environnementale a été donnée par les préfectures du Tarn et de la Haute-Garonne. Grâce à celle-ci, ATOSCA-NGE qui gères les travaux a pu débuter son travail.
Une nouvelle qui ne surprend pas le militant d’Extinction Rebellion (XR) Toulouse avec qui j’ai échangé : « On ne s’attendait à rien mais on est quand même déçu. On avait quand même un espoir qu’il fassent un minimum semblant qu’on était en Démocratie. Sauf que là ce n’est pas le cas, ils n’ont respecté aucun avis. » Depuis, les actions contre l’autoroute n’ont pas cessé.

Des actions sur le terrain et devant la justice
L’antenne toulousaine du collectif de désobéissance civile a décidé « d’entraver les travaux » au maximum. Depuis la décision des préfectures, quatre militants et militantes se sont accrochés à des arbres entre entre Teulat et Montcabrier pour éviter qu’ils soient découpés. Dans la nuit du 9 au 10 mars, entre Castres et Verfeil, des clous « désinfectés pour éviter toute maladie des arbres » ont été plantés dans des troncs, qui ont été aussi tagués, afin d’empêcher le travail des professionnels sur place.
Le militant d’XR Toulouse m’explique : « C’est une atteinte à la biodiversité. Aujourd’hui on ne peut pas se permettre de couper des arbres cinquantenaires qui abritent des espèces qui se reproduisent. C’est délirant d’aller dans cette direction- là. »
De son côté, France Nature Environnement en collaboration avec d’autres associations et mairies, vont porter le sujet devant la justice. Il est annoncé dans un communiqué que deux recours en annulation seront déposés : « Cela pourrait mener à un arrêté suspensif, ce qui nous permettrait de gagner du temps pour construire encore plus la défense » rajoute le militant avec qui j’échange.
Photo 1 : Pexels
Photo 2 : XR Toulouse