« Liberté, égalité, sororité. » Voici les mots qu’on pouvait lire sur les pancartes, ce mercredi 8 mars. En cette journée internationale des droits des femmes, elles étaient plus de 700 à battre le pavé. Étudiantes, chômeuses et salariées se sont réunies pour réclamer, entre autre, l’égalité des droits hommes/femmes en matière salariale.
En finir avec le patriarcat
Le rendez-vous est donné : 10h30 devant la gare de Bayonne. C’est là que les associations étudiantes et féministes ont prévu de se retrouver, en cette journée internationale des droits des femmes. « On vient réclamer plus d’égalité salariale » crie une femme dans la foule. « Et dénoncer les violences faites aux femmes » déclame une autre.
Si les sourires sont sur toutes les lèvres, la détermination se lie également sur les visages. A l’avant du cortège, le lycée Etxepare de Bayonne donne de la voix. Derrière la bannière, « Etxeparekoak greban », 80 étudiantes réclament « le droit d’avoir accès aux mêmes postes et aux mêmes salaires que les hommes ». Elles déclament également qu’elles veulent « en finir avec le patriarcat. »
Lutter contre les violences faites aux femmes
Un peu plus loin dans le cortège, montée sur une estrade, une femme cite les noms de celles qui ont encore été victimes de féminicides depuis le début de l’année 2023. « Nous voulons que ces violences cessent. Et pour ça, il faut en parler » affirme-t-elle dans le micro.
A l’arrière du cortège, des manifestants de la CGT se sont rassemblés pour lutter une nouvelle fois contre la réforme des retraites. Une pancarte « retraite et droits des femmes : l’égalité maintenant » est là comme pour rassembler les deux groupes. « C’est ensemble qu’on gagnera ces combats » crie un participant. Et c’est ensemble que tous continuent la manifestation dans les rues de Bayonne, dans le calme et en musique.
