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Dans le Sud-Ouest, l’association AKUMA lutte contre le papillomavirus

L’association de Haute-Garonne AKUMA a pour but de sensibiliser le public et de récolter des fonds pour la lutte contre les Papillomavirus Humain (HPV). Elle sera le 9 mars à la Clinique Pasteur de Toulouse pour une journée de prévention.

Au téléphone, c’est la voix marquée de Laurence Rouloff qui me répond. Présidente et fondatrice de l’association AKUMA, elle m’explique l’origine de ce projet : « Je suis porteuse du HPV sur les cordes vocales depuis l’âge de 5 ans et demi, il m’a été transmis à ma naissance.  2 ans après la naissance de ma fille, on m’a décelé un HPV de haut grade au col de l’utérus et j’ai dû subir une conisation pour éviter un cancer. Le but premier était de récolter des fonds à reverser à la recherche pour les patients qui sont déjà porteurs et pour le développement de dépistages des zones qui n’en ont pas encore. »

LES HPV : à prendre au sérieux

Pour commencer, il existe plus d’une centaine de variants chez les HPV. Ce virus est particulièrement contagieux et la Fondation Contre le Cancer « estime que jusqu’à 80 % des hommes et femmes sexuellement actifs entrent en contact avec un papillomavirus une ou plusieurs fois au cours de leur vie. »

Ils se transmettent lors de relations sexuelles, mais pas forcément avec pénétration. Le contact peau à peau suffit. En plus, le virus étant petit, le préservatif est peu efficace contre les HPV.

La plupart du temps bénignes, comme les verrues qu’on attrape à la piscine, ces infections peuvent avoir de graves conséquences : « Plus de 6 300 nouveaux cas par an de cancers (cancers du col, de la vulve, de l’anus et sphère ORL, verrues ano-génitales, …) sont causés par les papillomavirus en France et 100 % des cancers du col de l’utérus sont liés aux HPV » explique l’Agence Régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine. Mais des solutions existent !

Une sensibilisation primordiale

Laurence me raconte que les actions de sensibilisations sont venues ensuite presque naturellement car elle côtoyait tous les jours de nouveaux patients : « On a vu que les gens n’étaient pas très informés sur l’existence du vaccin. »

Contre les HPV, la vaccination est recommandée pour les filles et les garçons (oui oui, aussi les garçons), entre 11 et 14 ans. Un rattrapage est possible jusqu’à l’âge de 19 ans pour les filles, et 26 ans pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Aujourd’hui, le vaccin n’est pas obligatoire et n’est pas remboursé à 100% par la sécurité sociale (une mutuelle pourrait compléter les frais).

C’est pour cette raison qu’Emmanuel Macron a annoncé une généralisation de la vaccination gratuite et non obligatoire pour les élèves de 5ème dès la prochaine rentrée scolaire. Il est important de comprendre qu’aujourd’hui, seulement 37 % pour les filles et 9 % pour les garçons sont vaccinés.

Le vaccin n’étant pas infaillible pour certains HPV, il est conseillé aux filles de faire des dépistages du cancer du col de l’utérus dès l’âge de 25 ans. Et même « dès 20 ans si vous avez déjà eu des rapports sexuels » rajoute Laurence qui veut financer des dépistages pour les autres zones touchées par les HPV.

Pour en savoir plus, l’association AKUMA sera à la Clinique Pasteur de Toulouse le 9 mars de 9 h 30 à 14 heures aux côtés de plusieurs organismes pour une journée de sensibilisation sur les HPV. Un trail sera organisé le 14 mai 2023 pour récolter des fonds pour la recherche.

Photo 1 : AKUMA
Photo 2 : Pexels

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