Titularisé deux fois cette saison, Gilles Bosch est entré en jeu hier face à Massy. Malgré la victoire de Biarritz, l’ouvreur décrit lors de la conférence de presse d’après match, une fatigue morale vécue par l’ensemble du groupe. Morceaux choisis.
« On est fiers, car on a traversé deux semaines compliquées où chaque jour on perd un joueur à l’entrainement et on ne sait pas qui va jouer à quel poste. On est quand même contents car on gagne avec pas mal de marge mais un peu déçu, vu la physionomie du match, de ne pas marquer l’essai à la fin. Le climat est pesant, mais entre nous, les joueurs, on est unis (…) On est 21 survivants avec des mecs qui ne sont pas à leur poste et qui ont été très forts comme Temo Matiu. »
« Le groupe est usé mais c’est la période veut qui veut ça aussi, à la sortie des mois de janvier et février. Mais oui, on est usés, mentalement aussi par l’environnement. Et ceux qui sont obligés d’enchainer les matchs car il y a beaucoup de blessés, sont usés physiquement et mentalement (…) Nous sommes usés par les questions autour de l’avenir du club (…) Ne pas savoir si le club existera toujours l’an prochain, c’est dur. On pose des questions mais on n’obtient pas de réponse. On espère que ça va venir. »
« Au dela du contexte, l’opportunité de jouer des phases finales, ça reste exceptionnel donc on le fait pour nous. On peut y croire, si les planètes sont alignées en fin de saison. On a les moyens rugbystiques pour y arriver. »
Photo: © Yannick Revel / Chocolatine Media