Partie de Toulouse en novembre 2022, il a fallu deux jours et demi à la photographe Julie Imbert pour arriver à Kyiv. Reporter indépendante appartenant à l’agence Hans Lucas, elle s’est confrontée à la réalité du terrain ukrainien entre rencontres touchantes et d’autres plus difficiles à appréhender.
C’est dans son petit appartement toulousain que j’ai retrouvé Julie. Enseignante au Département Études du français langue étrangère, elle y fait la connaissance d’Irina, une étudiante ukrainienne qui souhaite rentrer au pays retrouver sa famille.
C’est la Julie photojournaliste qui prend le relai et qui décide de mettre en place un périple jusque dans ce pays en guerre pour documenter le conflit avec un angle différent du simple conflit armé. Pendant un long moment nous avons échangé et la vidéo ci-dessous représente l’essence de son témoignage au cœur d’une lutte qui n’est pas prête de s’arrêter.