Le destin du coq Saturnin, habitant d’une basse-cour dans le hameau de Villalbe (Aude), près de Carcassonne est enfin scellé. La justice a décidé de débouter le voisin incommodé qui voulait l’empêcher de chanter depuis l’été 2021. Une guerre de voisinage où il était facile d’y laisser des plumes !
Il n’en pouvait plus des réveils en pleine nuit causés par les envolés lyriques de son voisin à plumes ! Après une conciliation ratée, l’affaire est passé dans les mains de la justice. Depuis le 23 janvier, et la mise en délibéré de la décision par le tribunal civil, le sort du coq Saturnin était dans la balance.
Défendre le patrimoine rural
Ce n’est pas la première fois que des gallinacés se retrouvent sur le banc des accusés. Dans toute la France rurale, des voisins plus ou moins installés depuis longtemps, ont fait la guerre aux bruits de la campagne. Une situation dont ont été victime de nombreux autres animaux de la ferme.
Mais grâce à la loi du 29 janvier 2021, ce qu’on appelle le « patrimoine sensoriel des campagnes françaises » est protégé ! Odeur de crottin, cigales ou chant du coq… c’est la FRANCE et on y touche pas.

Les propriétaires garderont leur argent et leur coq
Charlotte Voltes et Mathieu Bobic n’auront pas à se séparer de Saturnin et des 5 000€ de dommages et intérêts demandés par le plaignant.
Après ce long épisode judiciaire, la question est de savoir si Saturnin pourra vivre ses jours tranquillement dans sa basse-cour, ou s’il devra vivre un nouveau procès en appel. Affaire à suivre !