Quand j’arrive à la maison du handisurf de Bayonne, c’est une femme extrêmement souriante que je rencontre. Céline Rouillard, 40 ans, fait partie de l’équipe de France de handisurf. En décembre dernier, elle s’est classée 4ème aux championnats du monde de parasurf en Californie. Une victoire pour cette sportive qui a commencé le surf il y a seulement 7 ans.
Le handisurf synonyme de liberté
Son parcours et sa détermination pourraient en inspirer plus d’un. En tout cas, moi, ils m’ont bluffée. Dans ses mots, Céline parle de sa maladie, la sclérose en plaques et de sa découverte du surf ensuite. Toujours avec un accompagnateur, elle pratique la discipline allongée sur sa planche et me raconte comment l’océan et ses vagues sont devenus synonymes de liberté pour elle. « Quel que soit l’âge, quelle que soit la pathologie, quel que soit le handicap, tout est possible. »
Aujourd’hui de plus en plus de sportifs, d’éducateurs sont formés pour accompagner les handisurfeurs. Et parfois, comme elle le souligne, les limites que nous nous mettons sont dans notre tête. « Je ne pensais pas être capable de surfer en étant valide. Aujourd’hui je fais partie de l’équipe de France de handisurf et il se peut que nous soyons présents aux JO 2028. Je n’aurais pas imaginé ça avant ma maladie. Si on a envie d’y arriver, il faut y croire. »