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Anne-Lise Caudal, 17 ans au plus haut niveau

Si tu n’es pas au courant, notre région n’est pas qu’une terre de rugby, s’en est également une de golf. Au-delà des nombreux parcours qui jalonnent notre territoire, plusieurs champions sont originaires du sud-ouest.

Les Basques Arnaud Massy (seul Français à avoir remporté l’Open britannique en 1907) et Jean Garaïalde sont des légendes françaises de la petite balle blanche. Le Tarbais Victor Perez est actuellement le meilleur français au classement mondial et s’est offert l’une des plus belles victoires du golf Français ce dimanche. Chez les féminines, impossible de passer à côté d’Anne-Lise Caudal.

Une carrière amateur de haut-vol

Ses premiers coups, elle les a tapés à l’âge de 9 ans au Golf de la Nivelle à Ciboure (64) à travers des cours d’EPS : oui, l’école crée des vocations. Anne-Lise Caudal ne va alors plus jamais lâcher ce fabuleux objet qu’est le club de golf (si tu n’es pas convaincu, faut que t’essayes !). Après une progression fulgurante, la jeune joueuse est devenue la numéro 1 française amateur, portant par deux fois la tunique tricolore aux Championnats du Monde Amateurs par équipes.

La droitière a également gagné tous les plus grands tournois amateurs nationaux : Championnat de France, Internationaux de France, Biarritz Cup… « Je n’oublierai jamais ça, il y a une fierté là-dessus, c’est ce qu’on a envie de reproduire chez les pros », se remémore la golfeuse basque. « C’est assez tard que j’ai eu envie d’en faire mon métier, vers 18-19 ans. J’ai eu une blessure qui m’a empêché de jouer pendant 6 mois et c’est là que je me suis dit « ça me manque trop, je veux en faire mon métier « ».

Toujours l'envie de performer

Devenir professionnel n’est pas anodin dans le golf. En effet, un amateur ne peut pas gagner d’argent en compétition. Ainsi, d’une passion où l’on est cajolé par la fédération en tant que grand espoir, cela en devient un métier fait de voyages, de doutes mais aussi de réussites.

Le grand saut, celle qui vit toujours à Ciboure va le faire à 22 ans en 2006. « Déjà en amateur, je voyageais pas mal, mais là, t’es livrée à toi-même, t’as personne, pas d’encadrement », explique-t-elle. « Il y a un gouffre entre les deux mondes, c’est compliqué. Après on grandit en étant livrée à soi-même ». Une carrière depuis bien remplie avec notamment deux succès sur le Ladies European Tour (1ère division européenne féminine). Anne-Lise Caudal s’est même payée le luxe de battre l’une des plus grandes joueuses de l’histoire du golf féminin Laura Davies en play-off en 2012. « C’est du plaisir à 100%, une fierté, je joue pour ça. Depuis que je suis gamine, j’aime la compétition, j’aime gagner. Cette adrénaline, ce petit tremblement avant de putter, pas tout le monde peut ressentir cette sensation ».

Âgée maintenant de 38 ans, Anne-Lise Caudal va attaquer sa 17e saison dans l’élite européenne courant février, mais elle est loin d’être rassasiée. « Ce n’est pas forcément facile tous les jours, on peut avoir le profil de trop vieille. Mais voilà, j’ai encore le goût de la compétition, j’ai encore le niveau, j’ai encore envie de gagner, j’ai encore cette flamme. Et je vais essayer de l’allumer encore quelques années, pas beaucoup mais encore quelques-unes ».

Photos : Tristan Jones/LET

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