Députée de Haute-Garonne, Corinne Vignon a déposé une proposition de loi visant à interdire les colliers de dressage. Des instruments de torture dont l’utilisation sera passible d’une amende.
La condition animale, Corinne Vignon s’y intéresse depuis longtemps. “Pendant 10 ans, j’ai vécu au Costa Rica où je travaillais dans un complexe éco-touristique visant à protéger les tortues” se souvient la députée de Haute-Garonne.
une députée engagée pour la cause animale
Élue à l’Assemblée Nationale depuis 2017, la toulousaine a naturellement intégré le groupe d’étude sur la condition animale. “Il s’agit d’un groupe transpartisan ayant vocation à travailler sur tous les sujets de cette thématique: violences animalières, trafics d’animaux sauvages, bien-être dans les zoo…” nous explique Mme Vignon.
Ce groupe est à l’origine de la Loi de 11/2022 sur la maltraitance animale sanctionnant les auteurs de sévices envers les animaux et interdisant l’exploitation d’animaux sauvages dans les zoos ou encore des dauphins dans les parcs d’attraction marins.

une députée engagée pour la cause animale
Dans le prolongement de son engagement, Corinne Vignon a déposé une proposition de loi visant à interdire les colliers de dressage. “Ces colliers électriques étranglent les chiens et provoquent des brûlures au cou ainsi que des traumatismes chez l’animal”.
La femme politique souhaite donc l’interdiction immédiate de la vente de ces objets de torture et de leur utilisation par les maitres. “Ils sont censés empêcher le chien d’aboyer mais en réalité c’est tout l’inverse qui se produit, l’animal devient mordeur et agressif car il est lui-même agressé, il peut en devenir fou”.
La loi est examinée cette semaine en PLEC (procédure de législation en commission) et devrait instituer une amende de 750€ pour les propriétaires adeptes de ces colliers de souffrance. Car “un dressage se fait par l’implication positive et non par la violence” rappelle Corinne Vignon.

Image 1 : site web fondationbrigittebadot.fr
Image 2 : Corinne Vignon
Image 3: © Myriam Zilles (Unsplash)