« Le gravel ? C’est un mélange de VTT et de vélo de route », affirme Jérémie Malinge, l’alternant du magasin Albi Cycles. « C’est un vélo passe-partout avec lequel on peut emprunter des routes forestières, goudronnées ou encore du tout-terrain dans la même sortie », explique Thibaut Vassal, champion du monde 2018 de cyclo-cross chez les masters et propriétaire du magasin 128 Bike Avenue à Castres.
« Le gravel se rapproche du cyclo-cross sauf qu’il est bien plus adapté aux longues distances », confie Jérémie. Pour le coursier de l’UV Mazamet, un vélo gravel possède un cadre moins rigide, une position plus confortable, un guidon et des pneus plus larges (35 à 45mm) qu’un vélo de route.
Au fil des années, les différents modèles de vélos gravel fleurissent dans les magasins avec leurs lots de clients. Mais à qui sont destinées ces machines ?

UNE PRATIQUE PAS SI RÉCENTE QUE ÇA
Selon Thibaut Vassal, il n’existe pas d’utilisateurs type, « cela peut être un jeune coursier de 10 ans ou un retraité de 75 ans qui vont adapter leur achat à leur utilisation ». Pour le Tarnais, ce n’est pas la pratique même du gravel qui est récente mais bien son appellation. A l’image du trail avec la course à pied. « Il y a plus de 20 ans, je faisais déjà du gravel avec mon cyclo-cross mais cela ne s’appelait pas comme ça », assure celui qui vient d’élargir sa garde-robe avec un maillot de champion d’Europe masters glané à Namur (Belgique).
Photo 1 : Prise sur le site https://www.albi-cycles.fr/
Photo 2 : Prise sur le site https://www.albi-cycles.fr/