En liège ou en hêtre blanc, chez Notox, les planches de surf sont fabriquées avec des produits français. Depuis 2009, cette société basée à Anglet ne cesse de s’agrandir. La qualité de ses planches et la production tournée vers un modèle plus écologique ont permis à Notox d’exporter ses planches à l’international.
On a pu visiter leurs ateliers et on t’emmène dans les coulisses pour découvrir les secrets de fabrication.
Un noyau en polystyrène pour réduire l'impact écologique
Non, une planche de surf n’est pas un produit écologique. C’est en partant de ce constat que Pierre Pomiers et Benoît Rameix ont décidé de créer Notox. Pour ces deux surfeurs originaires du Pays Basque, il y a un décalage entre l’image que veut porter l’industrie et la réalité des choses.
« Une planche de surf est nocive aussi bien pour le shaper qui la fabrique que pour l’environnement », explique Axel, chargé de stratégie digitale et du SAV chez Notox. « Ici, on ne se sert pas d’un noyau en polyuréthane, qui est un produit issu de la pétrochimie, mais d’un noyau en polystyrène. Son avantage, c’est qu’il est recyclable. Il permet de réduire l’impact écologique de la fabrication d’une planche » développe Axel.
Entre 850 et 900 euros pour une planche Notox
Mais le noyau n’est pas la seule partie qui a été repensée chez Notox. Dans les salles de shape, pas de résine epoxy mais du liège ou des chutes provenant d’Airbus. « Nous avons un partenariat avec la compagnie aérienne. On récupère des morceaux qui étaient destinés à être enfouis et on s’en sert pour recouvrir le noyau de nos planches », explique Axel.
Pour se procurer une planche Notox, il faut compter entre 850 et 900 euros. « On a conscience que tout le monde ne peut pas mettre ce prix-là dans une planche. C’est pour cette raison qu’on a décidé de mettre en place un service de seconde main », explique Axel. Leur but : récupérer des planches Notox qui ont été abimées et les reconditionner avant de les revendre. Chez Chocolatine, on serait curieux de tester l’une de leurs planches !

Photo 1 : © Johann Garcia
Photo 2 : © Johann Garcia
Vidéo: Journaliste: Lauriane Negron
Cadrage et Montage: Guillaume Gallardo
Production: Revel Agency