Si tu suis le rap, ce nom te dit forcément quelque chose. Découvert par le grand public grâce à Nouvelle École, B.B Jacques semble prêt à faire son chemin dans le rap. Il le démontre avec son album NBOW. Focus sur le rappeur au béret.
Pour certains, le rappeur franco-libanais est l’antithèse du rap « classique ». Il sépare les foules entre ceux qui sont entrés dans son univers et ceux qui ne le comprennent pas. Le « Ques-Ja » a une façon de rapper atypique. Ne jouant pas forcément avec les rimes, sur lesquelles il ironise dans son freestyle Rainbows chez Colours « Si j’retire le béret, ta meuf s’envole. Au Bercy, si on crie « fuck off » ensemble, on frôle neuf-cents volts. Et merde, j’viens d’faire une rime ».
“10 ans que j’écris”
De plus, certains sons n’ont pas de refrain, pas de couplets parce qu’il souhaite faire vivre une histoire. Sa manière de rapper à contretemps et à varier son flow influent également beaucoup.
“Ça fait dix ans que j’écris, sept ans que je structure une direction artistique, cinq ans que je fais une équipe et onze mois que je suis dans le game.”
Plus qu’un rappeur, un artiste
Pour réellement comprendre le rappeur au béret, il faut connaître cette phrase. N’étant dans le rap que depuis 2020 avec son single « Hérésie », il ne se lance qu’après avoir créé un univers, une réelle direction artistique dans laquelle, il allie haine et amour, punchlines fortes et instrus mélodieuses ou encore violence et harmonie.
Sa direction artistique s’apprécie encore plus à travers ses clips « Chaque plan doit aspirer à être un tableau » (tiré du programme « Le Code »).
B.B Jacques est un artiste, il crée quelque chose de nouveau et pourquoi pas un nouveau style de rap ? Et comme il le dit si bien à ses détracteurs « Fuck Off ! ».

Photo 1 : Insta @blackbirdjacques
Photo 2 : © @sobridolucas