Réfléchir sur le changement climatique tout en étant sponsorisée par un des plus gros pollueurs plastique, telle est l’ambiguïté de la COP 27 qui s’est déroulée le mois dernier.
Réunis à Charm el-Cheikh, en Égypte, les pays participants à la COP27 sont parvenus à un accord à l’issue de ce sommet. Qualifié d’historique pour les compensations accordées aux pays pauvres, le compromis est néanmoins bien insuffisant dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Un bilan contrasté sur fond de polémique quant à l’un de ses principaux sponsors, Coca-Cola. Alors que chaque année 710 millions de tonnes de plastique sont déversées dans la nature, il ressort d’une enquête que la firme d’Atlanta est la championne du monde de la pollution plastique.
C’est ce qui ressort d’un rapport rédigé par Break Free From Plastic. Chaque année, cette ONG organise des ramassages de déchets dans 44 pays et sur 6 continents. Ses bénévoles comptent ensuite l’origine de leur récolte pour faire un classement des marques les plus retrouvées dans la Nature.

Á qui la faute ?
Sur le sinistre podium, on retrouve Nestlé, PepsiCo et, sur la plus haute marche, Coca-Cola. Cette dernière représente à elle seule 7,32% des déchets collectés en 2022.
Un partenariat étonnant tant les missions du sommet de l’ONU et de la firme américaine semblent être opposées. Si la collaboration étonne, à qui doit-on jeter la pierre? A l’usine qui fabrique ces tonnes de plastique, ou aux consommateurs qui les achètent et surtout les jettent n’importe où ?
Pour paraphraser, une ancienne star des réseaux sociaux à la célébrité très furtive, la question n’est pas si vite répondue…
Photo 1 : © John Cameron
Photo 2 : © Erik Mclean