Il était une fois, à Montjoie-en-Couserans (Ariège), une exploitation pas comme les autres. Á l’heure où les températures baissent, les nez coulent et les oreilles piquent, Michel Vuillier et son équipe s’activent pour préparer leurs sapins de Noël. Issus de l’agriculture biologique, 95% de ces conifères seront distribués dans le Sud-Ouest.
La différence, c’est que les arbres ne subissent aucun traitement phytosanitaire (engrais chimiques, herbicides…). Dans la production classique un arbre subit « 8 à 10 traitements par an », explique Hugo Querol, responsable commercial chez France Sapin Bio. Et cela pendant toute sa croissance, soit près de 8 ans.
Mais ce n’est pas tout : « Le sapin qui n’a pas été traité aura 50 % de chance de repousser naturellement. Il sera plus beau et robuste face aux maladies. » Cependant, près de 99% de la production française se fait encore de manière traditionnelle et 20% des millions de sapins vendus en France chaque année viennent de l’étranger.

LE SAPIN SOUS TOUTES SES FORMES
Depuis quelques années, une production artisanale et locale de produits dérivés du sapin a vu le jour dans le catalogue de la marque. Bourgeons, miel, huiles essentielles… Michel Vuillier veut montrer que le sapin n’est pas seulement « un arbre de décoration » pour Noël.
Et pour essayer de faire au mieux jusqu’au bout du processus, France Sapin Bio propose une livraison au centre de Toulouse en vélo cargo pour « limiter l’impact carbone et la difficulté de la livraison en camion »